« Ce drame, survenu entre la France et l’Angleterre, a coûté la vie à de nombreuses personnes alors qu’elles tentaient la dangereuse traversée de la Manche », a indiqué dans un communiqué l’Agence de l’ONU pour les réfugiés (HCR), saluant les « efforts de recherche et de sauvetage déployés pour sauver des vies en mer, sous la coordination des autorités maritimes ».
Parmi les personnes qui se trouvent à Calais et dans la région, nombreuses sont celles qui viennent de régions affectées par des conflits où elles sont victimes de persécution, selon l’agence onusienne.
« Il est urgent d’agir », a fait valoir le HCR, relevant que « jamais autant de personnes n’ont tenté de franchir la Manche, une des voies maritimes les plus dangereuses ».
Pour éviter de nouveaux drames, le HCR estime qu’il est important de continuer les efforts de sensibilisation auprès des populations en transit sur les risques que posent les traversées maritimes.
Il s’agit aussi de « lutter contre les fausses informations et l’exploitation par les passeurs qui profitent de la détresse d’enfants, de femmes et d’hommes sur les routes de l’exil ».
Afin de protéger les personnes tentant cette périlleuse traversée, le HCR soutient que le développement de voies légales et sûres est crucial, notamment pour permettre la réunification familiale.
« Seuls les efforts coordonnés et solidaires de tous les acteurs concernés permettront de prévenir de nouvelles tragédies », a conclu l’agence onusienne.