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Somalie : les dirigeants exhortés à mettre en œuvre le nouvel accord pour la tenue d’élections d’ici le 25 février

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Ils ont appelé à « l’achèvement rapide d’un processus électoral crédible » dans ce pays de la Corne de l’Afrique.

Les dirigeants somaliens ont accepté de conclure les élections parlementaires et présidentielle, longtemps retardées, d’ici le 25 février.

« Les partenaires internationaux de la Somalie notent que la réunion du Conseil consultatif national qui s’est tenue du 3 au 9 janvier a permis de dégager un consensus sur les mises à jour de la procédure et un calendrier accéléré pour les élections de la Chambre du peuple », ont déclaré dans un communiqué conjoint l’ONU, la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et une vingtaine de pays partenaires de Mogadiscio.

Pour la communauté internationale, il est temps que tous les dirigeants somaliens se concentrent sur la mise en œuvre rapide des décisions convenues afin qu’un processus électoral crédible puisse être conclu d’ici le 25 février. Après des retards répétés dans le processus, les dirigeants de la Somalie ont annoncé dimanche 9 janvier avoir conclu un accord pour achever les élections parlementaires d’ici le 25 février.

Selon Mogadiscio, « l’élection en cours de la Chambre du peuple [chambre basse] sera achevée entre le 15 janvier et le 25 février 2022 ». L’accord a été conclu à l’issue de plusieurs jours de discussions organisées par le Premier ministre Mohamed Hussein Roble avec les chefs des différents Etats somaliens afin de sortir de la crise politique que traverse ce pays de la Corne de l’Afrique depuis près d’un an.

Eviter les provocations

Après la signature de l’accord, les partenaires internationaux de la Somalie se sont dits satisfaits de voir que le Premier ministre et les dirigeants des États membres fédéraux ont pris des décisions sur la base de consultations avec la société civile, les représentants des femmes et les figures de l’opposition. Ils appellent donc tous les dirigeants politiques somaliens à « faire passer l’intérêt national en premier, à donner la priorité à la conclusion d’un processus électoral largement accepté par le peuple somalien ».

Pour la communauté internationale, il s’agit surtout d’éviter « les provocations qui pourraient détourner ce processus et augmenter le risque de confrontation, voire de violence ». « Tous les dirigeants doivent veiller à ce que les forces de sécurité ne soient pas utilisées comme des instruments politiques », ont fait valoir les partenaires internationaux de la Somalie.

La Somalie se remet petit à petit des répercussions d’une guerre civile qui a éclaté à la suite de l’effondrement du gouvernement central, en 1991.

Outre les Nations Unies, le groupe des partenaires internationaux de la Somalie regroupe aussi la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM), l’Autorité intergouvernementale pour le développement en Afrique de l’Est (IGAD), l’Union européenne (UE), la Ligue des États arabes (LEA), la Belgique, le Canada, le Danemark, l’Égypte, l’Éthiopie, la Finlande, la France, l’Allemagne,), l’Irlande, l’Italie, le Japon, le Kenya, les Pays-Bas, la Norvège, le Qatar, le Soudan, la Suède, la Suisse, la Turquie, l’Ouganda, le Royaume-Uni et les États-Unis.

https://news.un.org/fr/story/2022/01/1112042

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