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Variole du singe : plus de 6.000 cas signalés dans le monde dont 80 % en Europe – OMS

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Alors qu’une réunion de son Comité d’urgence est attendue au plus tard la semaine du 18 juillet, l’Agence sanitaire mondiale de l’ONU a recensé jeudi plus de 6.000 cas de variole du singe dans 59 pays.

« Du 1er janvier au 4 juillet 2022, 6.027 cas de variole du singe confirmés en laboratoire et trois décès ont été signalés à l’OMS dans 59 pays/territoires/zones de cinq Régions de l’OMS (Région africaine, Région des Amériques, Région de la Méditerranée orientale, Région européenne, Région du Pacifique occidental) », a indiqué l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’Europe reste toujours l’épicentre de l’épidémie, avec plus de 80% des cas recensés dans le monde.

Depuis la publication du précédent bulletin d’information sur les flambées épidémiques le 27 juin 2022, l’agence onusienne fait état d’une hausse de près de 80%. Selon l’OMS, 2614 nouveaux cas (soit une augmentation de 77 %) et deux nouveaux décès ont été signalés. Neuf nouveaux pays/territoires/zones ont signalé des cas.

Le comité d’urgence de l’OMS se réunira dans deux semaines au plus tard

Dix pays n’ont pas signalé de nouveaux cas depuis plus de 21 jours, durée maximale de la période d’incubation de la maladie. « C’est la première fois qu’une transmission locale de la variole du singe est signalée dans des pays nouvellement touchés, sans lien épidémiologique avec des pays ayant déjà signalé la variole du singe en Afrique occidentale ou centrale », a détaillé l’OMS dans son dernier bulletin épidémiologique.

C’est dans ce contexte que le patron de l’OMS a redit hier mercredi son inquiétude face à cette flambée de variole du singe et annoncé qu’il convoquera le Comité d’urgence, qui doit l’aider à juger de la gravité de la crise au plus tard la semaine du 18 juillet. Lors de sa précédente réunion, le 27 juin, le comité de l’OMS a décidé que l’épidémie ne constituait pas encore une urgence sanitaire.

« Je reste préoccupé par l’ampleur et la propagation du virus dans le monde », a déclaré hier mercredi lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, relevant que le manque de tests signifiait qu’il y avait probablement beaucoup plus de cas non signalés.

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