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Les responsables de la santé avertissent d’une potentielle deuxième vague de norovirus.

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Les personnes ayant déjà contracté le norovirus, le virus de la gastro-entérite hivernale, pourraient être à risque de l’attraper à nouveau cette saison, selon les experts de l’Agence britannique de sécurité sanitaire.

Les données montrent qu’une souche différente du virus est en augmentation et avoir contracté une souche ne vous protège pas nécessairement d’en attraper une autre, conseillent-ils.

Le norovirus peut être particulièrement sévère pour les jeunes enfants, les personnes âgées et les personnes ayant un système immunitaire affaibli.

Les cas sont actuellement toujours « exceptionnellement élevés », avec des chiffres plus de deux fois supérieurs à la moyenne des cinq saisons pour cette période de l’année, selon les dernières données.

Amy Douglas, épidémiologiste en chef à l’UKHSA, a déclaré que l’impact le plus important était observé dans les hôpitaux et les maisons de retraite.

« Avec plusieurs génotypes se propageant en même temps, les gens pourraient finir par être infectés plus d’une fois cette saison », a-t-elle ajouté.

Les cas ont été plus nombreux que prévu en partie à cause de l’émergence d’une souche récente du virus appelée GII.17, mais aussi en raison de méthodes améliorées de dépistage du virus.

Les données montrent maintenant qu’une souche différente, mais plus couramment observée, est en augmentation.

Cela signifie que les personnes qui ont déjà eu le virus pourraient l’attraper à nouveau, car avoir une version du virus ne vous protège pas complètement contre l’autre.

Il n’y a cependant aucune indication que l’une ou l’autre souche entraîne une maladie plus grave que prévu.

Les cas de norovirus commencent généralement à diminuer avec le réchauffement du temps, mais l’UKHSA indique qu’il est trop tôt pour déterminer si le pic des cas a été atteint.

Le total reste proche de son niveau record, avec une moyenne de 1 134 patients par jour à l’hôpital atteints de norovirus la semaine dernière – en légère baisse par rapport à la semaine précédente (1 160), mais toujours près de deux fois et demie plus élevé que celui observé à la même période l’année dernière.

Les symptômes du norovirus incluent :

Si vous pensez que vous pourriez avoir le norovirus, les experts conseillent :

De nombreux désinfectants ménagers ne sont pas efficaces contre le virus. Les gels hydroalcooliques non plus.

Si vous êtes préoccupé – par exemple, si un jeune enfant n’arrive pas à garder les liquides ou si la maladie ne s’arrête pas après quelques jours – assurez-vous de consulter un médecin.

N’allez pas dans les hôpitaux et les maisons de soins, et ne préparez pas de nourriture pour d’autres personnes, jusqu’à 48 heures après la disparition des symptômes.

Que faire si vous avez le norovirus

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